« Mon père était… », Yemi Alade s’exprime sur son enfance
La chanteuse nigériane Yemi Alade s’est récemment promenée sur les chemins de la mémoire, partageant son expérience de l’enfance au sein d’un foyer multiculturel.
Lors d’une interview candide sur le « Tea with Tay Podcast », l’artiste a souri en donnant un aperçu de sa vie personnelle, soulignant en particulier la dynamique d’un père yoruba et d’une mère igbo.
Inconsciente des disparités culturelles
Yemi Alade a brossé le tableau d’une enfance harmonieuse où ses parents étaient simplement « maman et papa » et où la maison était simplement la maison. Dans ce qu’elle décrit comme un environnement « protégé », la chanteuse avoue avoir été inconsciente des différences culturelles entre son père yoruba et sa mère igbo.
Elle a déclaré : « Tout d’abord, il n’y avait que mon père et ma mère. Nous faisions partie de ces familles où les oncles, les tantes et les cousins vivaient avec nous. Mon père était ce genre de personne, donc nous avions du monde autour de nous. » Malgré cette structure familiale très unie, Alade a raconté des cas où des personnes extérieures ont essayé de la classer dans des groupes ethniques spécifiques, parfois de manière peu flatteuse.
L’éveil et l’appréciation de la culture de Yemi Alade
La chanteuse a pris conscience des disparités culturelles plus tard, notamment lorsque les gens ont commencé à s’interroger sur son appartenance ethnique. Elle se souvient que certains lui demandaient « Êtes-vous Yoruba ou Igbo ? » et que ces questions n’étaient pas toujours flatteuses. La chanteuse a toutefois exprimé sa gratitude pour cette expérience multiculturelle, soulignant l’aspect positif de pouvoir apprécier les cuisines yoruba et igbo.
« Je peux manger à la fois de la nourriture Igbo et Yoruba, qui est tout simplement délicieuse », a ajouté Alade, soulignant que son éducation multiculturelle lui a permis de cultiver une profonde appréciation des diverses cultures et saveurs. La chanteuse a attribué sa compréhension et son amour des différentes cultures africaines au mélange unique d’influences yoruba et igbo dans son foyer.
Les révélations de Yemi Alade donnent un aperçu sur son éducation. Il y a de la beauté de la diversité culturelle dans une famille aimante et unie, elle en est la preuve palpable.
10 faits sur Yemi Alade
L’auteure-compositrice-interprète nigériane Yemi Alade est devenue une grande star de l’afropop ces dernières années, remportant des prix de musique africaine très médiatisés et dépassant les 100 millions de vues sur YouTube pour son tube « Johnny ». En 2019, sa musique douce et vibrante a conquis le public américain avec l’aide de Beyoncé, qui l’a invitée à jouer dans sa chanson « Don’t Jealous Me », tirée de la bande-son du Roi Lion : The Gift.
10 faits sur Yemi Alade
- Elle est née le 13 mars 1989 dans l’État d’Abia, au Nigeria. Elle a fréquenté la St Saviour British Primary School et la Victory Grammer School à Lagos.
- Elle est née d’un père ancien commissaire de police, James Alade, et d’une mère Igbo, Helen Uzoma.
- Elle a étudié la géographie à l’université de Lagos.
- En 2005, elle a fait partie d’un groupe de filles appelé Noty Spices.
- Elle a percé sur la scène musicale après avoir remporté le Peak Talent Show en 2009.
- Ses modèles dans l’industrie sont Waje, Omawunmi et Sasha.
- Elle a signé avec Effyzzie Music Group en 2012 et a sorti son single, Ghen Ghen Love.
- En 2013, elle a été récompensée par le prix ELOY et en 2015, elle a remporté le prix de la meilleure femme aux MTV African Music Awards.
- En dehors de la musique, elle aime les accessoires. Elle possède une ligne de bijoux appelée Yemi Alade Collections.
- Elle est l’une des premières artistes nigérianes à avoir lancé sa propre application mobile.