La PPLAAF veut mettre en place des lois protectrices pour dénoncer les violations des droits de l’Homme
Selon la Recommandation du Conseil de l’Europe sur la protection des lanceurs d’alerte, le terme « lanceur d’alerte » désigne « toute personne qui fait des signalements ou révèle des informations concernant des menaces ou un préjudice pour l’intérêt général dans le contexte de sa relation de travail, qu’elle soit dans le secteur public ou dans le secteur privé ».
« Le travail du lanceur se rattache à la liberté d’expression, a pour objectif non seulement de divulguer mais aussi de faire cesser des comportements illégaux et portant de graves atteintes aux droits de l’Homme. D’où l’idée que ce droit est un instrument qui permet de rendre effectifs les droits de l’Homme et de faire respecter les impératifs de l’État de droit », rappelant ainsi le travail du lanceur qui « se rattache à la liberté d’expression, mais aussi de faire cesser des comportements illégaux et portant de graves atteintes aux droits de l’Homme, a souligné Mme Diouf ».
Qui ajoute l’importance de comprendre que « le processus d’alerte n’est pas un évènement ponctuel. Pour l’opinion publique, un lanceur d’alerte est une personne qui assiste à des actes répréhensibles et qui décide ou non de les dénoncer ».
« La population doit jouer le rôle de protecteur des lanceurs d’alerte. Mais pour cela il faudrait qu’elle puisse d’abord identifier ce qu’est un lanceur d’alerte, connaître les lois et règlement qui protège les lanceurs d’alerte », a souligné F. DIOUF.
Pour Mme Diouf le mécanisme de dénonciation des lanceurs d’alerte est un processus très long. « Généralement, une personne assiste au travail à des actes qui sont foncièrement répréhensibles et considère que ces actes causent un préjudice à l’intérêt public », a-t-elle précisé.
« Les lanceurs d’alerte doivent être impérativement protégés, cette protection passe d’abord par une législation bien fournie en lois, mais aussi et surtout par la sensibilisation de la population », dit-elle.
M