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Education : l’Alliance SAEMSS-CUSEMS maintient sa journée « école morte » du mardi malgré la menace du ministre
L’Alliance du moyen secondaire entre le SAEMSS et le CUSEMS dit avoir pris connaissance avec beaucoup de « désolation et de tristesse » du communiqué du 05 novembre 2023 du ministère de l’Education nationale qui se résume en une « constellation de méprises sur les dispositions de la Loi 61-33, de tentatives d’intimidation et de fausses allégations à l’endroit des syndicats ».
En effet, depuis la signature des protocoles du 30 avril 2018 et du 26 février 2022, selon les syndicalistes, le Gouvernement verse dans le dilatoire sur les accords portant notamment sur le statut, la carrière et le plan de formation des enseignants.
Pis encore, depuis le démarrage de l’année scolaire 2023/2024, le sabotage systématique de l’école sénégalaise orchestré par le Gouvernement depuis belle lurette saute à l’œil nu avec les nombreux déficits constatés dans le système : déficit de matériels (tables-bancs, classes…), déficit de personnels enseignants et déficit budgétaire avec la réduction drastique des fonds destinés au fonctionnement des établissements. Cette dernière tentative qui met à genoux notre système éducatif et la décision illégale portant fermeture de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar illustrent à suffisance les ambitions pernicieuses du régime consistant à priver le Sénégal de ce qu’il a de plus cher, l’école publique.
Interpelé par les syndicats sur le non-respect des engagements souscrits portant notamment sur le parachèvement de la dématérialisation, la révision du statut des décisionnaires, le démarrage de toutes les formations à la FASTEF et la libération des enseignants en détention arbitraire, le Gouvernement préfère verser dans son jeu favori: la désinformation, la manipulation, l’intimidation et le reniement.
« En effet, malgré les interprétations tendancieuses contenues dans le communiqué du MEN, nous rappelons que les syndicats ont toujours inscrit leur action dans le strict respect des dispositions de la Loi 61-33 du 15 juin 1961, de la Constitution du Sénégal ainsi que des Conventions C 87 et C 98 de l’OIT qui reconnaissent le droit de grève à tout travailleur. Aussi, devons-nous préciser que les syndicats ont toujours respecté les dispositions légales en procédant au dépôt d’un préavis dès le début de l’année et au respect du délai d’attente d’un mois avant le lancement de tout plan d’actions. Ainsi, les préavis en cours couvrent l’actuel plan d’actions », rappelle l’Alliance dans un communiqué.
L’Alliance rappelle à l’opinion publique nationale et internationale que le véritable conflit qui oppose les syndicats au Gouvernement ne relève point d’un manque de respect des dispositions légales, mais plutôt d’un « parti pris délibéré » du Gouvernement de restreindre les accords au volet financier et de leur refus systématique et manifeste d’honorer leurs engagements. Et sur ce point, nous tenons à réaffirmer notre intransigeance en rappelant que le seul gage de stabilité de l’école demeure la matérialisation des accords signés.
Face à ces agissements primitifs du Gouvernement qui ne pourront guère prospérer, ces enseignants appellent tous les enseignants du Sénégal à la mobilisation pour la réussite de la journée « école morte » du mardi 07 novembre 2023. « Nous réaffirmons notre engagement et notre détermination à lutter pour le progrès social et à faire face aux fossoyeurs de l’école sénégalaise », disent-ils.
En effet, depuis la signature des protocoles du 30 avril 2018 et du 26 février 2022, selon les syndicalistes, le Gouvernement verse dans le dilatoire sur les accords portant notamment sur le statut, la carrière et le plan de formation des enseignants.
Pis encore, depuis le démarrage de l’année scolaire 2023/2024, le sabotage systématique de l’école sénégalaise orchestré par le Gouvernement depuis belle lurette saute à l’œil nu avec les nombreux déficits constatés dans le système : déficit de matériels (tables-bancs, classes…), déficit de personnels enseignants et déficit budgétaire avec la réduction drastique des fonds destinés au fonctionnement des établissements. Cette dernière tentative qui met à genoux notre système éducatif et la décision illégale portant fermeture de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar illustrent à suffisance les ambitions pernicieuses du régime consistant à priver le Sénégal de ce qu’il a de plus cher, l’école publique.
Interpelé par les syndicats sur le non-respect des engagements souscrits portant notamment sur le parachèvement de la dématérialisation, la révision du statut des décisionnaires, le démarrage de toutes les formations à la FASTEF et la libération des enseignants en détention arbitraire, le Gouvernement préfère verser dans son jeu favori: la désinformation, la manipulation, l’intimidation et le reniement.
« En effet, malgré les interprétations tendancieuses contenues dans le communiqué du MEN, nous rappelons que les syndicats ont toujours inscrit leur action dans le strict respect des dispositions de la Loi 61-33 du 15 juin 1961, de la Constitution du Sénégal ainsi que des Conventions C 87 et C 98 de l’OIT qui reconnaissent le droit de grève à tout travailleur. Aussi, devons-nous préciser que les syndicats ont toujours respecté les dispositions légales en procédant au dépôt d’un préavis dès le début de l’année et au respect du délai d’attente d’un mois avant le lancement de tout plan d’actions. Ainsi, les préavis en cours couvrent l’actuel plan d’actions », rappelle l’Alliance dans un communiqué.
L’Alliance rappelle à l’opinion publique nationale et internationale que le véritable conflit qui oppose les syndicats au Gouvernement ne relève point d’un manque de respect des dispositions légales, mais plutôt d’un « parti pris délibéré » du Gouvernement de restreindre les accords au volet financier et de leur refus systématique et manifeste d’honorer leurs engagements. Et sur ce point, nous tenons à réaffirmer notre intransigeance en rappelant que le seul gage de stabilité de l’école demeure la matérialisation des accords signés.
Face à ces agissements primitifs du Gouvernement qui ne pourront guère prospérer, ces enseignants appellent tous les enseignants du Sénégal à la mobilisation pour la réussite de la journée « école morte » du mardi 07 novembre 2023. « Nous réaffirmons notre engagement et notre détermination à lutter pour le progrès social et à faire face aux fossoyeurs de l’école sénégalaise », disent-ils.
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