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Discours d’adieu de Macky Sall: un bilan matériel mis en exergue


Dans son dernier discours de fin d’année, le Président Macky Sall a partagé un bilan exhaustif de ses années au pouvoir, tout en offrant un aperçu de l’essor continu du Sénégal émergent. Au cœur de son message, le Président a exprimé ses pensées envers les défunts et les malades tout en dressant un tableau des défis rencontrés par le pays au cours de l’année écoulée, marquée par des violences regrettables ayant entrainé des pertes en vies humaines, des dommages matériels conséquents, et diverses attaques cybernétiques contre des infrastructures vitales.

Toutefois, malgré ces défis, le chef de l’État a souligné « les progrès tangibles réalisés par le Sénégal. Avec un budget national en constante augmentation, passant de 2344 milliards de FCFA en 2012 à 7003 milliards pour l’année 2024, le pays a vu une expansion significative de ses investissements dans divers secteurs productifs. Ces investissements ont permis de concrétiser des projets d’envergure, témoins de l’évolution et de l’ambition du Sénégal émergent », a-t-il souligné.

Les avancées dans les infrastructures routières et autoroutières illustrent parfaitement cet essor. « De 1500 km de routes en 2012, le Sénégal compte désormais 2900 km de routes avec une progression remarquable dans la construction d’autoroutes, passant de 32 km à 189 km et prochainement 500 km grâce à des chantiers en cours », a déclaré Macky Sall. 

Ce dernier a également parlé des progrès dans le domaine du transport, avec « la fin imminente de la deuxième phase du TER reliant Diamniadio à l’aéroport international Blaise Diagne et l’inauguration prévue du BRT (Bus Rapid Transit) avec une flotte de 121 bus électriques équipés de Wi-Fi et fonctionnant à l’énergie solaire La 2e phase du TER, Diamniadio-Aéroport international Blaise Diagne s’achève dans quelques mois, et une commande de 7 nouveaux trains s’ajoutera aux 15 actuels ». 

De son côté, « le BRT sera inauguré ce 14 janvier, avec une flotte de 121 bus électriques, alimentés par voie solaire, et climatisés, avec Wifi à bord.
A terme, le personnel du BRT sera composé d’au moins 35% de femmes, dont des conductrices. » Tandis que Dakar Dem Dikk a fait peau neuve, avec 370 bus de dernière génération.

La transformation du secteur de l’énergie est aussi un fait marquant. Ce, avec « les nouvelles centrales électriques à énergie propre, entre autres à Bokhole, Malicounda, Taïba Ndiaye, Méouane et Mérina Dakhar.
Avec seulement 500 MW et un réseau vétuste de 501 km de lignes électriques, les coupures d’électricité étaient longues et fréquentes avant 2012, jusqu’à occasionner des émeutes. Aujourd’hui, nous avons plus que triplé nos capacités électriques, avec 1787 MW, et un réseau de lignes porté à 1552 km. Nombre de nos localités qui vivaient dans l’obscurité sont maintenant éclairées ; le taux d’électrification rurale étant passé de 27% en 2012 à 61% en 2023.  
Avec l’exploitation prochaine de nos ressources gazières et pétrolières, nous réaliserons à l’horizon 2025 l’accès universel à l’électricité à des coûts plus abordables ».

Des réalisations 
En parallèle, des avancées notables ont été réalisées dans d’autres domaines vitaux tels que l’accès à l’eau potable. En effet, le chef de l’État a relaté que « des forages ont été multipliés en milieu rural avec la première phase du PUDC, et construit une 3e usine à Keur Momar Sarr.

« Notre taux d’accès à l’eau potable est passé à 98% en milieu urbain et périurbain et à 96% en milieu rural.
L’accès universel est désormais à notre portée, avec deux projets de dessalement d’eau de mer : un en construction aux Mamelles de Ouakam, et un autre en cours de montage technique et financier, plus la 2e phase des forages du PUDC qui va démarrer en début 2024 ».

À cela s’ajoute les efforts du gouvernement qui ont porté sur les trois piliers pour avoir une souveraineté alimentaire : « l’agriculture, dont le budget a plus que doublé entre 2012 et 2023, la pêche et l’élevage. Ces trois secteurs continuent de bénéficier de financements massifs, pour les infrastructures et équipements, les intrants, la transformation des produits, les gilets, pirogues et moteurs, les cultures fourragères et l’amélioration génétique des espèces végétales et animales. Il en est de même pour la culture et l’artisanat, où s’expriment le talent et le génie créateur de notre peuple ». 

Des perpectives à venir 
Dans cette perspective, le chef de l’État lancera prochainement le chantier du Mémorial de Gorée et va créer de nouveaux villages artisanaux à Bambey, Fatick, Kaffrine, Kébémer, Linguère et Tivaouane ; les chantiers de Kédougou, Matam et Vélingara étant en cours de finition.   S’y ajoute la Zone d’activités des mécaniciens et professionnels de l’automobile, avec 488 ateliers établis sur 60 hectares. Ce qui permettra aux mécaniciens et autres professionnels de l’automobile d’y trouvent un cadre de travail moderne et organisé, générant plus de 5000 emplois, qui pourrait être dupliqué dans les autres régions.

Le président a soulevé l’importance de la formation et de l’accompagnement des jeunes et des femmes à travers divers programmes de développement, ainsi que le renforcement constant du secteur de l’enseignement supérieur avec la création de nouvelles universités et l’amélioration des infrastructures éducatives. 

« Nos efforts pour l’Enseignement supérieur restent également constants.
De l’indépendance à 2012, soit 52 ans, notre pays comptait deux universités : Cheikh Anta Diop et Gaston Berger, et trois Centres universitaires régionaux (CUR) à Bambèye, Thiès et Ziguinchor.Sur une décennie, nous avons érigé les CUR en Universités logées dans leurs propres locaux, et construit trois nouvelles universités : Amadou Makhtar Mbow, El Hdj Ibrahima Niasse du Sine Saloum, l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane ; sans compter le Campus franco-sénégalais. Je rappelle également que la construction des Universités Souleymane Niang de Matam et Sénégal oriental démarre en janvier », a-t-il annoncé.

Macky Sall a conclu son discours en affirmant, « son engagement envers l’équité territoriale et l’inclusion sociale, insistant sur la nécessité de former davantage de ressources humaines et de continuer à soutenir les ménages et les travailleurs ».

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